Domestiquer un animal sauvage, est-ce lui rendre service ?

C’est souvent un sujet à polémique : doit-on domestiquer les animaux sauvages ? Adopter un python ou même un lion, n’est-ce pas faire preuve d’une certaine cruauté ou, du moins, d’égoïsme ?

Un animal sauvage, qu’est-ce que c’est ?

Source : https://www.maxizoo.fr/

On qualifie généralement de sauvage un animal qui vit dans la nature et qui fait preuve de méfiance envers l’homme, quand il ne se montre pas potentiellement agressif. A l’inverse, les animaux dits domestiques possèdent des caractéristiques propres à la cohabitation avec les hommes, dont ils dépendent, d’ailleurs, les trois quarts du temps. Rappelons-nous, cependant, que les chats, les chiens et les chevaux vivaient à l’état sauvage bien avant que l’homme ne se lance à leur conquête… et que, aujourd’hui encore, certains d’entre eux subsistent toujours dans la nature (certaines races de chevaux notamment). Vous voulez adopter un chiot ou un chaton ? Rendez-vous dans un magasin pour animaux !

Une dépendance qui fait parler d’elle

En domestiquant un animal, qu’il s’agisse, traditionnellement, d’un lapin ou d’un perroquet ou, plus rarement, d’un écureuil ou d’un serpent, on crée, avant tout, un rapport de dépendance. En effet, habitués à recevoir une nourriture qu’ils seraient, du reste, bien incapables de se procurer par leurs propres moyens hors de leur habitat naturel, ces petits animaux nous doivent entièrement leur survie. C’est ainsi que relâcher un oiseau habitué à vivre en cage, c’est le condamner à une mort certaine ! Et c’est pourquoi adopter un animal, quel qu’il soit, c’est s’engager à assurer son bien-être aussi longtemps que nécessaire… c’est-à-dire, dans certains cas (comme celui des tortues ou des perroquets) pendant vingt ou trente ans ! (Pour plus de renseignements, adressez-vous à une animalerie toulouse comme Maxizoo).